Chanter? Tu n'y penses pas?
- Monica Laleeuwe
- 10 août
- 2 min de lecture
Le chant : c'est en moi depuis mes 3 ans

Je chantais sur les épaules de ma maman lors de nos balades champêtres à Profondeville (près de Namur, en Belgique)., là où nous avions une caravane, dans un camping perdu dans la nature.
J'y ai passé de magnifiques moments, en famille et... toute nue.
On m'appelait la "nudiste du camping". C'était une autre époque...
Ensuite est arrivé le décès de ma grand-mère, l'histoire, tu la connais maintenant.
J'arrête de chanter, de parler... J'observe.
J'observe les moindres gestes de mes parents.
Qu'aiment-ils? Que font-ils? Comment puis-je les satisfaire? Comment puis-je attirer leur attention?...
Le chant est bien loin de mes préoccupations.
Mais chasser le naturel, il revient au galop.
Jeune adulte, je me laisse aller à chantonner quelques notes dans ma douche.
Quelques remarques maternelles plus loin, dorénavant, je m'abstiens.
La seule qui a pu me faire braver les réactions lourdes de ma mère : Céline Dion (la revoilà, celle-là!).
La chanteuse de salle de bain
C'est clair que j'étais la star de ma baignoire, l'idole des bouteilles de shampooing.
J'avais 19 ans.
Je rêvais de scènes internationales, de voyages, de rencontres musicales, d'un manager...
Je me suis dit :" Pas simple de déménager ma baignoire. Je vais me tourner vers un autre instrument plus discret : la batterie".
Cette histoire, je te l'ai aussi déjà racontée : passons.
Italpop et Pilatrio

J'osais, de temps en temps, sortir une note par-ci par-là.
C'est ainsi que mon groupe de l'époque, Italpop, me proposa de faire des choeurs derrière ma batterie (les deux en même temps, oui).

Ce fût une belle école. J'ai du apprendre à chanter juste rapidement car, des choeurs faux... c'est très moche. Qui plus est, ils m'avaient affublée d'une machine qui harmonisait ma voix en direct :
je chante une note et la machine me sort trois notes supplémentaires en harmonie. Et si j'avais le malheur de chanter faux, les harmonies l'étaient tout autant.
Le deuxième avantage était que, j'ai pu travailler mon accent italien.
Notre répertoire tournait autour de la variété italienne, des vieux standards "sara perche ti amo" à des chanteurs plus modernes (à l'époque) : Malika Ayane, Zucchero, Eros Ramazotti...).
C'est grâce à Tonina et sa petite famille que je me suis fait de mon micro "Madonna", un ami fidèle.
Une petite ligne?
Les propositions de choeurs se sont multipliées, que ce soit pour du studio ou sur scène.
Alexia en a bien profité pour ses scènes, ses clips, ses albums et la fameuse histoire de Julien Clerc, au studio ICP (le premier studio pro sur
Bruxelles, utilisé par nos voisins, les français, ceux-ci étant moins chers et tout aussi professionnel).
J'y prenais de plus en plus goût et je prenais confiance en moi, chemin faisant...
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